Le lien fait du bien
A Carcès, le CCAS a bien compris le rôle majeur des associations pour aller mieux. La Ruche aux Idées a été conviée à l'après-midi intergénérationnel le samedi 11 octobre dans le cadre des semaines d'information sur la santé mentale.
Etre en lien permet de mieux surmonter les aléas de la vie. A Carcès, on l'a bien compris. Depuis 3 ans, l'équipe du CCAS se mobilise lors des semaines d'information sur la santé mentale. Des actions sont menées à destination des collégiens et des habitants plus âgés : ateliers inclusifs, randonnées... Le 11 octobre, la municipalité a choisi de mettre à l'honneur le travail des associations. Les Carçois étaient conviés au stade Michel Siméon pour un après-midi qui se voulait festif. « Le but est de se rencontrer, d'échanger, de faire du sport, de rire et de partager », explique ce membre du CCAS. Deux camions y étaient stationnés : celui de la Ruche aux idées, un dispositif mis en place par le secours catholique pour aller vers les Varois les plus isolés et le P'tit camion de la maison Sport Santé.
Pour le camion de la ruche aux idées, c'est un parking habituel, un endroit stratégique "près du parc et sur un lieu de passage." Les bénévoles ont organisé pour l'occasion une crêpe-party et un atelier créatif de dessin sur des rondins, des coquillages et des galets.
On dénombre plus de 50 associations à Carcès, sportives pour la majorité. Dans cette commune où 35 % de la population a plus de 60 ans, on accorde beaucoup d'importance au soutien apporté par le milieu associatif. "Les personnes isolées, les familles monoparentales et les jeunes adolescents qui sont à un âge charnière et vivent parfois du harcèlement sont les plus vulnérables », poursuit la Carçoise du CCAS. Ce sont eux qui sont le plus susceptibles de sombrer dans la déprime." Les dispositifs « aller vers » comme la ruche aux idées qui touche en priorité les retraités et les jeunes enfants, sont donc essentiels. L'année prochaine, la communauté de communes Provence-Verdon, concernée aussi par l'isolement, devrait rejoindre la mobilisation de la Provence Verte. Reste qu'il n'est pas facile de mobiliser sur cette question de la santé mentale, pas toujours bien perçue. C'est justement le but de ces semaines.